RIVER OF NO RETURN

River of No Return   TALM-Tours : vernissage le jeudi 1 er  décembre 2016 à 18 h TALM-Angers : vernissage le jeudi 5 janvier 2017 à 18 h "À l ’ origine, il y a un radeau, une embarcation à concevoir et construire. Nous nous lancerons dans cette aventure, naviguer sur la Loire, en reliant Tours à un point utopique représentant Angers, tout en développant chacun un projet artistique personnel. L ’ expérience prendra une semaine et formulera de nouveaux défis : produire de l ’ art dans des conditions atypiques, cohabiter en huis-clos, vivre dans des conditions sommaires. Le défi perdurera après le périple, dans la mise en place d'une exposition où les questions principales seront :  comment et quoi retranscrire de cette expérience singulière ? Et comment relier chaque projet conçu sur le radeau en une forme commune qu ’ est l ’ exposition ?" L ’ équipage du projet  River of No Return TALM-Tours : hall de l ’ École supérieure des beaux-arts TALM-Tours - 40, r

Départ en musique ! Premier arrêt avant le passage du pont Saint-Cosme (La Riche/Saint-Cyr-sur-Loire). Campement.

Nous sommes arrivés à Langeais.  Un ravitaillement à Cinq Mars La Pile aidé par de généreuses rencontres. Encore un pont difficile à franchir mais la bonne humeur est toujours à bord. Les projets de créations de chacun se lancent progressivement.

Après une belle nuit sur l'île Joli Cœur et un spectacle de brume à la surface de l'eau,  nous sommes partis pour un ravitaillement dans la charmante ville de Langeais.   Déjeuner, baignade,  rencontre avec les silures. Nous avons valsé sur les hauts fonds.   Un mirage a failli causer notre perte en fin de journée.   Une longue marche les pieds dans les algues nous a mené à l'eldorado  où actuellement nous préparons le repas autour d'un feu de joie.

Bien le bonsoir! Le radeau tient à vous dire qu'il fut très heureux d'être porté une grande partie de la journée  au grand regret de ses passagers. A midi,  dessèchement sur une plage désertique. En début d'après midi, quelques sensations sous le pont de Port Boulet après la centrale nucléaire :  des vagues de dix mètres au moins. Début de soirée, ravitaillement à Chouzé-sur-Loire. Puis, enfin accosté sur une charmante île,  encore le couscous maquereau au menu. Nous remercions de tout cœur les personnes rencontrées  prêtes à nous tendre la main lors de nos courts passages sur terre. Demain cap sur Saumur!

Aujourd'hui,  belle journée.   Nous avons rattrapé notre retard et même pris de l'avance sur notre itinéraire. Au passage de Montsoreau une camionnette de pizza nous a fait de l’œil. "Ça vous dit..." Et hop! L'appétit a donné des ailes au radeau (eldorado) ( radio ras de l'eau,  Bonjour! ) Superbe brocante et délicieux repas.  De nouvelles rencontres toujours intéressantes. Une après midi portée par le courant et les chants. Rame, rameurs, ramer, On avance à rien dans c'canoë. La haut, on t'mene en bateaux, Tu pourras jamais tout quitter, t'en aller, Tais toi et rame, rame,  rameurs, ramer... En chœur, en canon et en dissonances. Saumur au loin! Slaloms olympiques entre les bouées de la voie navigable et les arches des ponts. Le radeau s'est vu baptisé au champagne par un bateau de touristes. Saumur au soleil couchant est magnifique, tout comme l'île où nous nous trouvons à présent. Patates au feu de bois, ce sempiterne

Lundi matin oblige, réveil lent, nous poursuivons la voie navigable à petits coups de rame.  A midi (vous connaissez déjà le menu) drapeau hissé,   nous partons fièrement en direction vers le prochain pont.   De beaux slaloms assumés par le courant toujours avec les bouées vertes à gauche,  les rouges à droite... et nous voilà à cheval et harnaché sur l'une d'entre elle.  Malgré nos efforts désespérés mais sans panique, nous demandons de l'aide sur la berge.  Le courant et la profondeur du fleuve nous empêchaient toute manœuvre.  Une heure plus tard "pimpon pimpon",  une camionnette et son canot, puis un ULM, puis une autre camionnette,  puis un autre canot arrivant par les flots et enfin un camion de sauveteurs plongeurs.  Autant dire que nous étions pas fiers,  incertains de notre sort mais l'humour des pompiers nous a détendu.  Une fois le radeau libéré de son entrave, nous avons pu remonter à bord et cette fois ci loi

Ce matin, pains au chocolat et café à volonté. Le bonheur ! Un grand merci Alix. Départ pour la dernière étape, nous sommes gonflé à bloc. Nous rejoignons facilement St Mathurin sur Loire.  Chaleur accablante bientôt ponctuée par des orages. Nous achetons de quoi fêter notre dernière soirée en beauté. En parlant, la pluie se lève, c'est le baptême, heureux nous sortons nos k way ! Le soleil revient, amène son ivresse nous faisant chanter à tue tête une myriade de chansons de plus ou moins bon goût. On sent la fin du voyage et on en profite. L'arrivée sur notre dernière île se fait dans l'effort, vent d'ouest. Demain il nous reste une dernière heure pour rejoindre l'embarcadère de démontage. Saucisson, tome de Savoie, pain de campagne, aubergines grillées et patates au feu de bois assaisonnées aux herbes de Provence cueillies dans les jardinières d'un restaurant.  Le tout agrémenté de bon vin. Nous sommes devenus experts dans l'art du campement. Notre

Après une nuit électrique sous l'orage et un réveil avant le lever du soleil, nous avons navigué une heure pour atteindre la fin de notre périple à La Daguenière. Démontage du radeau en pataugeant une dernière fois dans la Loire puis arrivé des camions pour rebrousser chemin vers les beaux arts de Tours. Nous rembobinons le paysage:  une semaine en radeau en une heure et demi de route. L'aventure n'est pas finie, rendez vous aux beaux arts d'Angers et de Tours où nous présenterons les réalisations !